objectif d une entreprise

Objectif d’une entreprise : quel est-il ? Pourquoi ?

C’est dans la nature des entreprises que de poursuivre des objectifs. Mais si un objectif de valorisation capitalistique ou boursière paraît évidente, un volet social ou un ensemble de valeurs peuvent former un prisme plus complet. Voyons dans cet article en quoi il est utile de se fixer des objectifs primaires et secondaires, économiques, sociétaux, environnementaux. Vous l’avez compris, nous n’évoquerons pas ici simplement la rentabilité angulaire du projet.

Définition de l’objectif pour une entreprise ou une société

Un objectif pour une entreprise peut être économique, social, environnemental mais c’est bien la multiplicité des objectifs qui caractérise la dynamique et l’ambition de cette dernière. De même, certains objectifs relèvent du court terme et d’autres du moyen voire du long terme. Découpez la manière d’atteindre les objectifs, les valider en conseil de direction et en vérifier l’atteinte par des documents comptables, juridiques ou autres s’avère nécessaire.

L’objectif d’une entreprise peut être avant tout social mais pas que

Dans les économies sociales et solidaires, si la notion de rentabilité reste présente, c’est bien plus l’humain qui doit primer sur la capitalisation. Pourquoi parce que par exemple pour les entités relevant de l’économie sociale, la capitalisation est différente. Que sont les entités relevant de l’économie sociale ? En réalité, il s’agit d’une pluralité d’acteurs allant des mutuelles aux associations, en passant par les SCOOP et SCIC également. Mais pour autant l’éthique peut être tout autre que le statut de l’entreprise et cette éthique reprenant un ensemble de valeurs transmises aux salariés et relevant de l’image de l’entreprise est le plus souvent le résultat d’une approche du ou des dirigeants. Le tiers secteur se retrouve ainsi protéiforme : Économie sociale certes, mais aussi économie solidaire. Et dans ce second volet, nombre d’entreprises du secteur privé peuvent s’inscrire.

Les objectifs traduisent la manière dont l’entreprise envisage son insertion dans l’environnement0 Lorsque ceux-ci sont explicites, ils peuvent se révéler comme les instruments qui orientent et canalisent, coordonnent les actions de tout à chacun jusque dans l’analyse de la performance accomplie.

Pourquoi le système de valeur des dirigeants est important

Comprendre les principes de la hiérarchie, les objectifs suivis,apprécier le degré de partage de ces derniers par la communauté humaine, les clients, les salariés notamment et apprécier dans le même temps le réalisme du management de la direction sont des choses particulièrement importantes pour la réussite du projet économique. Cette réalité admise de toutes et tous vaut autant que la réalisation d’un plan de financement valide. Dans une entreprise, les objectifs et la structure sous-jacentes tiennent compte des valeurs éthiques et des aspirations personnelles du dirigeant. Toutefois, ce n’est pas tout. Les facteurs économiques et sociaux propres à l’entreprise sont bien entendu prioritaires et les caractéristiques du milieu économique, politique et social de l’entreprise dans son époque à ne pas négliger.

Transparence et communication des objectifs

La communication des objectifs pour l’entreprise est un gage de réussite pour la direction. En effet, définir une ligne claire et non soumise à la tentation d’avoir des variantes en cours d’année par exemple, facilite l’assentiment et la compréhension des salariés. En d’autres termes, une bonne communication interne favorise l’expression d’une bonne communication externe ; Comme dans le cas du dialogue avec les clients, une nécessaire transparence des intentions marque la réussite de l’entreprise.

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Qui peut se porter garant pour un crédit bancaire ?

Lorsque l’on se lance dans une activité de télésecrétariat ou toute autre activité à son compte (également dans le cas de reprises d’entreprise), on a généralement besoin de lever des fonds au travers d’un prêt bancaire. Mais voilà, les organismes financiers ne financent pas aussi facilement alors qui peut assurer dans votre entourage ou quelle solutions existe-il en la matière ? Découvrez dans cet article truculent qui peut se porter garant pour un crédit bancaire.

Qu’est-ce qu’une garantie bancaire ?

Une garantie bancaire est une forme de crédit qui prouve votre solvabilité auprès des tiers. En d’autres termes, emprunter nécessite l’engagement du souscripteur au remboursement entier de sa dette et pour ce faire il doit montrer des garanties bancaires correspondant au paiement du montant s’il ne parvient à remplir ses obligations à l’égard du bénéficiaires et si les conditions applicables sont remplies. Dans ce cas, la banque paie le bénéficiaire sur demande de ce dernier ou en fonction de documents préétablis et récupère le montant auprès du souscripteur d’emprunt. Pour palier à la garantie bancaire, les banquiers procèdent le plus souvent à la constitution de sûretés comme les cautions ou gages.

Le cautionnement en faveur de la création ou reprise d’entreprise

Afin de favoriser l’essor de l’entrepreneuriat en France, il existe aujourd’hui des organismes habilités pour le cautionnement en faveur des créateurs ou repreneurs. A défaut de demander une sûreté sous la forme de caution simple ou solidaire (avec la famille par exemple), les fonds de garantie sont des dispositifs financiers spécialement créés pour se porter partiellement caution en faveur des entreprises lors d’un emprunt à moyen ou long terme, lors d’une opération de crédit-bail, ou même pour tout concours bancaire préalablement stipulé éligible dans le règlement du fonds.

Dans certains cas, les fonds de garanties nationaux prennent partiellement en charge le risque de perte sèche lors de prises de participation dans les entreprises par un organisme financier. Pour reformuler l’aide que constitue ces cautionnements venant d’organismes de fonds de garantie nationaux, on pourrait métaphoriquement parler pour le souscripteur d’une manière d’éviter l’alopécie androgénique de votre trésorerie personnelle en cas de difficultés à rembourser…

Zoom sur le FGIF ou Fond de Garantie à l’Initiative des femmes.

Qui peut pour les femmes garantir les crédits bancaires ? Le FGIF par exemple ! Aujourd’hui appelé Garantie Egalité Femme, l’ancien FGIF propose aux futures chef d’entreprises de garantir au maximum 80% d’un prêt bancaire dans la limite d’un emprunt de 50000 euros. Il convient également de ne pas avoir créé depuis plus de 3 ans et avoir une situation financière saine.

Toutefois, il arrive que la banque, étant donné les montants proposés, sollicite tout de même une caution simple ou solidaire de la part de tiers. Mais quelle différence y-a-t-il ?

Différence caution simple, caution solidaire

Attention, lorsque vous souscrivez un prêt bancaire, il existe une réelle différence dans le traitement en cas de défaut de paiement.

La caution simple, la moins astreignante

Les cations simples se retrouvent non seulement pour les crédits mais aussi pour les locations et vous y avez peut-être déjà été confronté. Si le cautionnement est simple, la banque ne pourra se retourner contre la caution qu’après avoir exigé le contractant à payer ses dettes.  Le commandement à payer est envoyé par accusé/réception rédigé par un huissier de justice. Seulement à l’issue de la procédure échouée, la banque se retourne vers la caution et lui envoie un recommandé avec accusé de réception.

La caution solidaire

Si le débiteur est défaillant, avec une caution solidaire, la banque peut s’adresser directement à la caution pour impayé et ce, que le débiteur ou souscripteur de prêt soit solvable ou non. En pratique , la banque assure ici beaucoup plus le traitement de la procédure en cas d’impayé. La caution solidaire n’est donc pas le plan le plus souhaitable, ou alors par nécessité pour le montage de votre business. Observez bien cette phase de négociation avec votre plan de financement prévisionnel !

Quelles autre conditions pour garantir un prêt ?

Hormis le fait de demander à un organisme ou à des proches, vous pouvez parfois faire usage de gages pour conditionner la garantie d’un prêt. Les objets sur gage sont estimés par des experts dans ce cas. Pour faire une allégorie très recherchée, les collectionneurs de sous-bocks de bières qui s’adonnent à la tégestophilie donc, ne peuvent parfois acheter pour se représenter en un  événement international de biérologie les sous-bocks des autres collectionneurs sans s’engager à régler par l’intermédiaire d’un prêt gagé sur le sous-bock en question. Il est possible de gager l’achat d’un bien quelconque 🙂

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Stratégie de croissance, externe, interne, diversification et stratégie d’internationalisation

Une entreprise saine va chercher à se développer et au fond l’objectif entrepreneurial de toute entreprise est de continuer à se développer parce que les marchés sont fluctuants, que la pérennité économique passe aussi de nos jours par une adaptation et un  renforcement de la recherche innovante, que de nombreux acteurs traditionnels se sont vus dépassés par une nouvelle forme entrepreneuriale comme la net économie, etc. Pour répondre à ce besoin, il existent plusieurs stratégies de croissance comme la croissance externe, la croissance internet, la diversification et parfois l’internationalisation. Petit tour d’horizon et définitions.

Les stratégies de croissance, c’est quoi ?

Pour une entreprise ou une organisation, les stratégies de croissances peuvent se fonder sur la seule valorisation des ressources propres. On parle dans ce cas de stratégie de croissance interne. Par opposition, la stratégie de croissance externe est un processus qui permet à deux entreprises ou plus de mettre en commun tout ou partie des éléments constituant leur potentiel productif dans le cadre d’une association ou dans le cas d’une domination de l’une par l’autre. Si la stratégie de croissance interne est particulièrement appréciée des petites entreprises et PME qui souhaitent utiliser leurs propres ressources sans risquer de perdre le contrôle de leur entreprise, la stratégie de croissance externe a quant à elle plusieurs formes bien spécifiques et une réglementation ainsi qu’une jurisprudence très riche du fait des associations, fusions, absorptions, filiales qui naissent dans la diversification ou même les stratégies d’internationalisation.

La stratégie de croissance interne expliquée

Par définition, une croissance interne correspond à l’augmentation des dimensions et le changement des aspects de l’entreprise obtenus par l’ajout de moyens de production supplémentaires. Dans la pratique, l’extension qui en résulte peut se faire via la création de nouveaux postes de production, soit par l’achat auprès de fournisseurs extérieurs et la sous-traitance. Dans la majorité des cas, les faits se traduisent par l’acquisition de locaux et d’équipements, de nouvelles installations, de nouvelles ressources et technologies. Le tout est que ces actes d’extension cumulés correspondent à une stratégie de croissance maîtrisée et réfléchie (financement, terrains, main d’œuvre, etc.). L’étude du plan de financement prévisionnel est particulièrement conseillée. Dans le meilleur des cas, l’entreprise, qui est souvent une TPE ou alors une entreprise familiale, associe le personnel au développement car les tensions sont plutôt limités du fait de la sécurité de l’emploi, des avantages sociaux, d’une croissance potentielle des rémunérations. Attention toutefois aux difficultés en cas de déséquilibres internes, l’opération de stratégie de croissance peut être lus délicate.

Croissance externe horizontale, verticale et diversification pour les entreprises

En ce qui concerne la stratégie de croissance externe des entreprises, il existe plusieurs caractéristiques possibles. Pour commencer, la croissance horizontale correspond à l’association de plusieurs sociétés concurrentes ayant la même activité et le même marché. L’objectif avoué est clair : réduire la concurrence et augmenter la part de marché. On appréciera ensuite la capacité pour l’entité à lutter plus efficacement avec les autres concurrents et bien entendu faire des gains substantiels en synergie. En effet, la réunion d’actifs complémentaires permet plus que de faire la somme comptable de ceux-ci, cela permet de ré-exploiter ce qui était inutilisé auparavant et favorise un rééquilibrage efficace. La croissance horizontale a pour seule limite les lois anti-trust.

L’intégration verticale, elle, consiste à observer une filière complète permettant de construire par étapes successives un produit final adapté à un marché. On parle aussi pour la stratégie de croissance externe verticale de « stratégie de filière ». En règle générale, se concentrer sur les points clés de la filière d’abord est une bonne idée et si les grandes entreprises cherchent à maîtriser toute la filière (de la fabrication à la distribution), cela requiert aussi un apprentissage métier qui n’est pas si évident pour les plus petites. Techniquement, on définit l’intégration verticale de la manière suivante :

  • Les opérations qui permettent à une entreprise de regrouper les stades de production/distribution en amont sont nommée « intégration amont » ;
  • Les autres sont par défaut appelées « intégrations avales » ; Reste à connaître le stade où se situe l’entreprise dans la filière d’activité.

La diversification enfin, c’est une stratégie de croissance qui consiste à élargir le nombre et la nature des activités d’une entreprise ou d’une organisation. En d’autres termes, si la différenciation est un moyen de singulariser un produit par rapport aux concurrents (ios face Android pour Apple par exemple), la diversification s’oriente plutôt vers de nouveaux domaines d’activité qui complèteront ou remplaceront les activités traditionnelles. Champions de la diversification de nos jours, Google qui n’est plus du tout simplement un moteur de recherche mais une entreprise incluse dans un groupe appelé Alphabet qui vend et propose d’autres services (biotechnologie, domotique, etc.). C’est possiblement une contrainte ou une opportunité de se diversifier d’un point de vue technique pour reprendre cet exemple. Mais quoiqu’il en soit, ce type de diversification peut être coûteux en termes d’apprentissage. D’un point de vue juridique, comme pour le cas évoqué de Google, la création de Holding est souvent le meilleur moyen de procéder à ce type de stratégie de croissance.

Stratégie d’internationalisation : Avantages et risques pour l’entreprise

Vendre à l’international pour une petite PME, c’est toujours une forme de croissance appréciée et particulièrement mise en évidence lorsque communication est faite sur les chiffres d’une entreprise. Cependant, la stratégie d’internationalisation peut revêtir différentes formes et si la définition consiste pour une entreprise à se développer au-delà de ses frontières, elle peut le faire en fonction d’un critère essentiel, le marché et l’homogénéité ou non de la demande en particulier. Voyons quels sont les avantages et risques d’une telle marge de développement. Le but affiché reste bien entendu la recherche de nouveaux débouchés à l’étranger.

Dans pas mal de cas, la stratégie d’internationalisation permet également aux entreprises qui s’y emploient de répartir les risques dans des zones de croissances différentes (Par exemple dans des pays émergents). Dans les différents pays cibles, il est également possible pour l’entreprise de réaliser des économies d’échelle, des économies en matière sociale, juridique, etc. Cela dit, ces avantages ne sont possibles que dès lors que l’entreprise se développe au prix de filiales, ce qui peut être coûteux, ou encore via l’implantation d’autres entreprises ayant une autonomie financière. Ce qui fait que l’on peut distinguer plus sieurs formes d’internationalisation :

  • Par l’export simple (Le cas de la PME qui produit sur le territoire et qui vend à l’étranger une partie de sa production) ;
  • L’entreprise transnationale qui va délocaliser une partie de sa production (par exemple sa permanence téléphonique) ;
  • L’entreprise dite multinationale qui dispose d’une ou plusieurs filiales autonomes et ancrées dans une compréhension du marché-cible ;
  • L’entreprise mondiale qui va vendre des produits similaires dans différents pays avec donc une offre standardisée.

Les avantages évidents sont la mutualisation des risques en s’adressant à plusieurs marchés et en créant les conditions d’un groupe établi dans plusieurs pays aux législations différentes, les inconvénients sont souvent liés à la connaissance de ces mêmes pays et à la possibilité d’investir convenablement pour s’implanter sur ces nouveaux marchés. De même, ces stratégies d’internationalisation permettent dans certains cas d’envisager également pour les filiales automnes une croissance cette fois-ci interne, tout étant une question de gouvernance.

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Comment devenir entrepreneur et tester son entreprise ?

Devenir entrepreneur nécessite des compétences que tout créateur d’entreprise n’a pas forcément. D’abord parce que créer n’est pas si simple qu’il n’y paraît (ce n’est pas juste faire une déclaration d’activité), ensuite parce que les compétences entrepreneuriales s’apprennent sur la durée de l’exercice, y compris dans l’organisation future de l’entreprise. Mais au fond, ce qui est important, c’est ce que vous souhaitez faire à titre personnel car créer une entreprise est plus que la prise en compte des contraintes au cela génère. Étudier ce qui est souhaitable et ce qui est nécessaire vous permettra de mieux appréhender les compétences requises et votre capacité en terme de personnalité à faire face aux obligations tout en gardant le plaisir d’être à son propre compte.

Prérequis pour devenir entrepreneur

C’est un sous-titre excessif de parler de prérequis car en fait il n’y pas réellement de règles. On peut estimer avoir toutes les chances de son côté et se planter, comme on peut être mal à l’aise sur certains points et réussir parfaitement. Cela dit, vous devrez faire face à des questions de satisfaction personnelle avant tout en tirant partie de votre entreprise, que ce soit en test ou non. Voici quelques critères auxquels vous devez répondre :

  • Étés-vous en mesure d’effectuer plusieurs tâches à la fois ?
  • Avez-vous un désir d’autonomie professionnelle ?
  • Rejetez vous la hiérarchie et les organisations figées actuellement ?
  • Avez-vous une volonté d’épanouissement personnel ?
  • Savez-vous travailler seul mais aussi avec des collaborateurs, y prenez-vous plaisir ?
  • Avez-vous le goût du risque ?

Mais au-delà de ces questions existentielles, retenons que vous avez besoin de déterminer des objectifs financiers ui se traduisent en revenu. Le tout est de bien séparer dans son esprit ce qui relève de l’autonomie propre des engagements financiers de l’entreprise et vos propres revenus personnels en découlant. Votre future entreprise doit en effet être autonome et ce que vous pourrez en ponctionner comme salaire ou traitement réaliste. L’apport et les financements au démarrage sont donc essentiels au même titre que la validation de l’idée et le plan de communication initial.

Tester son activité d’entrepreneur en couveuse ou comme auto-entrepreneur

Ne passons pas par quatre chemins, le test en grandeur nature sans structure n’est pas réellement possible. Un SIRET ou une déclaration d’activité est nécessaire. C’est pourquoi de nombreux porteurs de projets et chefs d’entreprise se lancent d’abord comme auto-entrepreneur, car la loi de 2009 a créé à grand renfort de communication un réel appel d’air. Cela dit, réforme après réforme, ce statut qui reste toutefois soumis à réglementation au même titre que n’importe qu’elle autre entreprise, s’essouffle dès lors qu’il s’agit de vraiment tester l’activité. Car tester, ce n’est pas seulement juger par soi-même, c’est rechercher le conseil de tiers et l’avis de professionnels.

L’accompagnement des chefs d’entreprise exercé par les consulaires, les indépendants ou les BGE est un petit plus indéniable au-delà des financements de projets que vous pouvez obtenir. Un regard externe, le décloisonnement de l’entrepreneur multi-tâche esseulé sont un critère à prendre en compte. Une structure comme une couveuse d’entreprise avec le contrat CAPE permet ainsi de tester sur plusieurs mois parfois mais surtout de valider la faisabilité d’un projet. Par ailleurs, la formation reste un must-have même pour ceux dont c’est le métier de prendre des responsabilités.

Pour les repreneurs, travailler quelques mois au sein de la direction d’une entreprise dans le cas de la transmission apparaît comme une solution parfaitement intéressante.

Qu’est-ce qui est déterminant pour devenir entrepreneur ?

Savoir qui l’on est et ce que l’on sait faire apparaît essentiel. Il faut pour cela identifier votre savoir-faire et repérer les éléments directement en rapport avec le projet. Si vous ne maîtrisez pas réellement le métier d’un point de vue technique, il vous faudra envisager sérieusement une formation en présence, et également pas mal d’observation de la concurrence. Si vous maîtrisez le métier en revanche, c’est bien plus le relationnel, les aspects propres du chef d’entreprise (management, gestion, communication) qui seront particulièrement souhaitables d’acquérir.

Faire un bilan personnel vous permettra également de tester votre personnalité, votre potentiel personnel, vos connaissances et compétences propres, et vérifier les acquis de votre expérience. A cela s’ajoute un réel besoin de recensement des motivations car on ne crée jamais une entreprise sans raison précise et que certaines motivations déclarées cachent d’autres bien plus réelles (comme dans la négociation commerciale). Déterminez aussi votre disponibilité réelle pour votre entreprise car celle-ci peut vous prendre un temps fou. De nombreux entrepreneurs en oublient leur vie de famille par exemple et il est de nombreux cas connus de séparations suite à une création d’entreprise, les professionnels vous le diront.

Capitalisez sur vos connaissances et relations pour faire face aux situations très diverses. Dans votre passé, vous pourriez renouer avec des personnes qui vous ont apporté des choses. C’est ce que l’on appelle les liens faibles selon l’étude de Granovetter (Strength of Weak Ties). Là des opportunités de business émergent souvent.

Vérifiez votre état de santé car la capacité physique et le modelage du corps s’opère aussi par une activité d’entrepreneur. Combien d’heures par semaine pouvez-vous réaliser ? Quel surcroît d’activité savez-vous gérer ? Quelles distances à parcourir ? Pensez également aux tensions nerveuses indéniables de l’attente de règlement d’un client, de livraison d’un fournisseur, de confirmation d’un marché, etc.

L’organisation de l’entreprise, c’est vous qui la faite, que vous soyez seul(e) ou avec une équipe. Il vous faudra faire face à un ensemble de tâches que vous allez compiler dans les logiciels et agendas prévus à cet effet. Définissez, répartissez ! Administrez : L’administration et la gestion administrative, un sujet crucial également !

La prospection et la relation clientèle : Vous aimez vendre ? Là il va falloir. Il est beaucoup de conseils à donner sur le sujet mais sachez que tout à chacun peut le faire avec un minimum de méthode. Des appuis conseils en couveuse ou lors d’un accompagnement personnalisé vous aideront sans nul doute. C’est le nerf de la guerre !

Au final vous devez déterminer au prisme de trois aspects que sont les besoins de l’entreprise, votre savoir-faire et possibilités et qui s’en charge ces 5 tâches quotidiennes du chef d’entreprise :

  • La prestation ou production,
  • La relation clientèle,
  • L’organisation,
  • L’administration,
  • La prospection/ Communication.
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Lettre de motivation : Exemple et modèle à suivre, ou à ne pas faire !

Trouver du travail n’est pas chose aisée aujourd’hui. Tout à chacun réalise un curriculum vitae pour présenter son expérience, ses compétences, sa formation. Mais lorsque vous cherchez à vous présenter auprès d’une entreprise, la lettre de motivation reste aujourd’hui encore inséparable du CV. Elle justifie même aujourd’hui l’envoi du CV puisque ce dernier est particulièrement mal mené avec les réseaux sociaux et les modes de recrutements 2.0. Pour le recruteur, elle revêt toutefois un caractère hautement stratégique qu’il est bon de prendre en compte pour le candidat. Une nécessité rédactionnelle qui comprend autant de forme que de fond.

Qu’est-ce qu’une lettre de motivation ?

La lettre de motivation est un document synthétisé d’une page maximum à destination d’un recruteur pour lui faire part de son intention de travailler pour son compte en mettant en valeur les qualités du candidat pour un poste. Il existe deux types de lettres de motivation pour deux sortes de candidature : Une lettre peut ainsi être spontanée ou être une réponse à une offre d’emploi.

Complémentaire au Curriculum Vitae, la lettre de motivation se doit d’être adaptée au poste et à l’entreprise convoitée. Pour espérer faire passer une candidature auprès d’un recruteur, le fait de montrer de l’intérêt à son entreprise, d’exposer au cœur du document que le candidat dispose d’informations et sait pour quoi il postule augmente ses chances d’entretien. Si le CV présente de manière factuelle l’expérience, les compétences et la formation, la lettre de motivation vient compléter ce premier document déterminant en expliquant certains points impossibles à préciser par ailleurs. Il s’agit là d’exposer des données subjectives.

Quels sont les avantages d’une bonne lettre de motivation ?

Essentielle dans la stratégie du recrutement d’une secrétaire par exemple, ce document vient confirmer ou infirmer la bonne impression du CV. En d’autres termes, si vous avez un Curriculum Vitae correct à présenter, vous pouvez par le biais de la lettre de motivation attirer un peu plus l’attention du recruteur. Son rôle est d’ailleurs grandissant au fur et à mesure du processus de recrutement car chaque élément compte pour faire la différence avec un concurrent. Dans ce qu’elle révèle du candidat, que ce soit en termes de clarté, de curiosité, de dynamisme, de respect, de banalité parfois ou de manque de logique, la lettre de motivation jouera un rôle prépondérant dans la suite du processus et notamment pour l’accès au premier entretien. C’est l’occasion et l’avantage de mettre en avant des informations plus subjectives qui révèleront votre personnalité et susciteront l’envie d’en savoir plus, ou le contraire !

Comment mettre en forme un exemple de lettre de motivation ?

La forme a toujours beaucoup de sens, au même titre que le CV. Et dans ce cas, quelques principes que l’on peut qualifier d’élémentaires sont à prendre en compte. Si vous interrogez les recruteurs, ils s’accordent sur l’importance de retrouver les coordonnées du candidat ou de la candidate (nom, adresse, téléphone, mail)en haut et à gauche de la lettre et ce, même si les informations en question sont déjà présentes sur le CV. Document détaché, dites-vous bien que celui-ci peut être pris à part, pour lui-même également, que l’intention comme celle de vous appeler suppose de pouvoir y répondre facilement. La date est aussi un facteur psychologique important, vous la placerez idéalement en haut à droite pour lui donner un aspect focalisant. Elle s’avère d’autant plus utile que vous avez rédigé une candidature spontanée ; Celles-ci peuvent être conservées et il est bon pour e recruteur de vérifier l’ancienneté du document.

En haut à droite également, le nom du destinataire est un vrai plus, à défaut « Madame, Monsieur » mais nous insistons ici sur le fait que détenir le nom de l’interlocuteur est du meilleur effet.

Mettez un objet au document pour faciliter la compréhension immédiate du recruteur et du lecteur de votre document (Ce n’est pas forcément le même parfois) :

« Objet : Réponse à votre annonce n°… » ou encore « Objet : Candidature spontanée pour le poste de ».

Enfin, il n’existe pas vraiment de règle pour le reste et le corps du document mais il sera forcément du meilleur effet de mettre des marges de chaque côté, des paragraphes clairement distingués avec des lignes sautées, des phrases courtes également (moins de 12 mots).

Côté lisibilité, ici, il n’est pas possible de faire des fautes d’orthographes, relisez-vous mais surtout faites-vous relire, c’est plus sûr. Clarté, concision, netteté sont des impressions de forme. On évite bien entendu ratures, « blanco » et autres.

La forme est quelques chose qui se voit à distance, quand le recruteur n’a pas encore pris la peine de lire le fond ; Donnez toutes les chances au produit !

Si vous écrivez vraiment mal, bien que le manuscrit soit encore apprécié de recruteurs français, choisissez le dactylographié, le saisi à l’ordinateur. Côté originalité, pourquoi pas, mais c’est finalement un risque car si vous mette un papier de couleur par exemple, peut-être que le recruteur déteste cette dernière. Faire mouche en un seul tir, ce n’est pas évident. Allons au plus simple en feuille A4  blanc, couleur noire pour l’écriture.

Quel fond pour votre lettre de motivation type ?

En tant que recruteur, vous ouvrez un courrier avec un CV et une lettre que vous craignez par défaut « creuse ». Les formules-types habituelles, les adjectifs répétés, etc. Tout cela fait partie de l’imaginaire de la lettre de motivation. Si vous ne pouvez forcément toujours y échapper, faites en sorte de respecter les règles suivantes : Il faut que ressortent vos compétences de manière précise, vous devez montrer que vous connaissez la société ou le métier, vous devez montrer votre motivation.

Si la lettre de motivation pour une candidature spontanée peut plus facilement sortir des sentiers battus, en présentant les compétences voulues par le candidat par exemple, ce n’est pas le cas pour la réponse à une offre. Dans ce cas, la rigueur est de mise. Il faut préciser l’offre en question et reprendre les éléments de l’annonce en les étayant par des faits concrets. Par ailleurs, ne précisez pas ici vos prétentions salariales, c’est complètement dépassé par lettre interposée, faites-le dans ce cas à l’entretien. Quatre points sont à noter particulièrement pour le fond :

  1. L’accroche, qui peut être par exemple l’origine de la candidature (un bon moyen de démarrer facilement une lettre), doit laisser place rapidement à la démonstration que vous connaissez l’entreprise où vous postulez. Montrez que vous êtes informé, curieux et en mesure de tirer des conclusions judicieuses. La flatterie peut s’envisage, du type « Votre société en pleine croissance », « leader du marché », etc.
  2. Parler de vous. Oui mais de quoi ? Sélectionnez quelques points du CV et mettez-les en avant dans la lettre en expliquant les faits. Faites des précisions en rapport avec le poste. Évitez tant que possible de placer « Je » à toutes les phrases, d’utiliser trop de superlatifs et de sur-estimer la taille de ce paragraphe ; Gardez-en pour l’entretien. Placer les activités extra-professionnelles en rapport avec le poste est aussi envisageable.
  3. Le but, la rencontre. On ne fait pas une lettre de motivation pour faire joli mais pour rencontrer le recruteur. L’accroche, l’entreprise vue par le candidat, ce qu’il est en mesure d’apporter, sont autant d’éléments textuels pour indubitablement faire rencontrer candidat et recruteur. Et c’est dans ce sens que cela doit être amené. Votre formation , votre expérience seront particulièrement moteur pour montrer que nécessairement l’entreprise a besoin de vous. Se mettre en avant en gardant de la modestie, un exercice qui demande une habileté !
  4. La fameuse formule de politesse. On peut y passer du temps… mais pourtant de nombreux recruteurs vous diront qu’ils ne la lisent pas. Et c’est pourtant là où il faut harponner quelque chose comme « restant à votre disposition pour vous exprimer de vive voix mes motivations » et de conclure par « Salutations respectueuses ».

Exemple de lettre de motivation à éviter

Parce qu’il est difficile de faire une lettre qui fonctionne en fonction d’un poste que nous n’avons pas ici à présenter, nous vous proposons un contre-exemple éloquent :

Madame, Monsieur,

Suite à votre annonce parue dans XXX le 25 avril dernier, veuillez trouver ci-joint mon Curriculum Vitae.

J’espère vivement qu’en le lisant vous trouverez le profil de votre futur collaborateur.

Me tenant à votre disposition pour un entretien, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

En quoi est-ce mauvais ? La lettre est ici trop sèche et ne permet ni de mettre en avant la compréhension et la recherche préalable d’information sur l’entreprise, ni de présenter des éléments du CV du candidat. En outre, il est inutile de rappeler que le CV est présent dans le courrier. Au fond la question que se posera un recruteur est : Mais que veut ce candidat, pour quel poste ? Quelles sont ses motivations ?

couveuse entreprise

Couveuse entreprise : C’est quoi, ça marche comment, quels sont les avantages ?

Vous avez un projet de création d’entreprise et souhaitez mettre en œuvre la réussite de votre projet. A ce titre, de nombreux dispositifs existent pour vous aider et vous accompagner. Parmi ces différents solutions présentes, la couveuse d’entreprise à connu un réel essor depuis sa création en 1998 sur le sol français. Régie par des dispositifs, une union des couveuses même, la couveuse entreprise formalise un contrat d’aide entre le porteur de projet et l’entité qui l’accompagne au moyen d’un dispositif CAPE pour « Contrat d’Appui au Projet d’entreprise ». Petites explications sur le dispositif.

Qu’est-ce qu’une couveuse d’entreprise ? Définition du dispositif d’aide

Par définition, une couveuse d’entreprise est une solution proposée aux porteurs de projets qui leur permet de tester en grandeur réelle leur activité économique. Sur une période contractualisée au moyen d’un CAPE allant de quelques mois à trois ans, en réalité sur une année composée de 12 mois renouvelable deux fois, le porteur de projet est en mesure, dans un cadre légal, de prospecter, facturer, acheter et gérer en étant accompagné par un professionnel de la création d’entreprise et en gardant son statut et ses droits antérieurs à la période couveuse. Le dispositif est régi par la loi n°2003-721 du 1er août 2003 pour l’initiative économique.

Comment fonctionne une couveuse d’entreprise ?

La couveuse d’entreprise peut être une association ou une entreprise de droit privé. Elle offre un cadre juridique, fiscal et social pour la période de test mais aussi un lieu d’accueil au sein duquel les créateurs peuvent tester en grandeur réelle et valider la faisabilité économique de leur projet. En d’autres termes, les couveuses proposent un parcours sécurisé et font bénéficier à leurs couvés d’un accompagnement professionnel avant la possible création de leur entreprise.

Une aide notamment appuyée sur la mise en place d’une stratégie commerciale, de communication et de marketing existe, ce qui n’est pas forcément le cas de l’ensemble des autres dispositifs existants, permet de proposer également des formations individuelles et collectives pour transmettre les connaissances et compétences afin de devenir chef d’entreprise. La couveuse propose généralement aussi un accompagnement plus spécifique pour monter le business plan et préparer les demandes de financement et d’aide financière avant lancement de l’entreprise du porteur de projet.

Durant toute la période de test, les factures et prestations réalisées sont faites via un numéro SIRET, celui de la couveuse, n’impliquant de fait aucune immatriculation de la part du couvé.

Le couvé, gardant son statut antérieur, peut par exemple bénéficier du maintien de son statut social et de ses revenus d’assurance chômage.

Qu’est-ce que le CAPE et comment s’articule t-il ?

Le CAPE (Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise) a été instauré par la loi pour l’initiative économique de 2003. C’est un contrat de droit privé signé entre l’entreprise (ou l’association) couveuse et le porteur de projet. Signé pour une durée initiale maximale de 12 mois et renouvelable 2 fois (maxi 36 mois), certaines couveuses limitant toutefois le test à 12 mois, il a pour objet de régir la relation entre les deux parties et peut comporter des annexes contractuelles dans la nature du test effectué, son cadre et le champ d’intervention des parties. Contrat permettant non pas d’être salarié mais comme son nom l’indique « bénéficiaire d’un CAPE », il est toutefois réglementé et ne permet pas la réalisation de toutes les activités existantes.

L’objet du contrat stipule notamment la prise en charge par la structure d’accompagnement à peu près sous cette forme :

« Au terme du contrat,  l’Accompagnateur s’oblige à fournir par les moyens dont il dispose une aide particulière et continue au bénéficiaire du présent contrat, lequel s’engage à suivre un programme de préparation à la création ou à la reprise et à la gestion d’une activité économique. » Et d’unifier les deux parties : « Le présent contrat a la nature d’un contrat d’appui au projet d’entreprise pour la création ou la reprise de l’activité économique tel que régi par les dispositions du Code de Commerce issues de la loi n°2003-721 du 1er août 2003 pour l’initiative économique ».

Pas de lien de subordination dans le contrat CAPE pour l’entrepreneur

Le propre des contrats de travail réside dans le lien de subordination. Pour le Contrat d’appui au projet d’entreprise, ce n’est nullement le cas. Il définit plutôt les mesures d’accompagnement comme le programme de préparation à la création ou reprise d’entreprise, les engagements respectifs, la nature et les conditions d’utilisation des moyens mis en œuvre pour le bénéficiaire, la méthode de calcul de la rétribution versée en fin de couveuse, les modalités de rupture du contrat, etc.

C’est l’article L.127-3 du Code de commerce qui permet de préciser qu’il n’existe entre les parties aucun lien de subordination au sens du droit du travail. De ce fait, le bénéficiaire d’un CAPE ne perçoit aucun salaire de la part de l’Accompagnateur pour le développement de son projet de création ou de reprise d’activité et la couveuse accompagnatrice ne verse pas de rémunération au sens de l’article 1 alinéa 7 du décret n°2005-505 du 19 mai 2005.

Mais bien que ce ne soit pas un contrat de travail, la structure accompagnatrice se doit de compléter une déclaration unique d’embauche (DUE) afin de déclarer la nouvelle activité aux URSSAF. Des cotisations sociales sont prévues sur les prestations au même titre qu’un contrat de portage salarial par exemple. Seulement à partir de cette déclaration, le bénéficiaire peut ensuite se lancer dans l’usage du SIRET de la couveuse.

Côté protection sociale, celle-ci est également à la charge de l’organisme couveuse, et ce, que le couvé soit rémunéré ou non. De ce fait, un bénéficiaire de CAPE détient une couverture sociale au titre du régime général de la Sécurité Sociale, d’une protection en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle (ATMP), d’une couverture d’assurance chômage pendant toute la durée du contrat CAPE.

L’apport d’une couveuse d’entreprise pour un néo-entrepreneur

Vous souhaitez réaliser des devis, des bons de commande, des contrats ? D’un point de vue technique, en utilisant le SIRET avec la mention « Bénéficiaire d’un CAPE », c’est tout à fait possible. C’est d’ailleurs le grand intérêt du dispositif qui permet donc de se constituer une clientèle, un début de fonds de commerce au sens technique du terme. Durant toute cette période, les devis et factures sont faites au nom de la couveuse, avec l’appui d’un conseiller ou d’un consultant qui vous explique comment les réaliser et fait traiter la comptabilité en interne. C’est donc un bon moyen de constater ce qu’est un seuil de rentabilité par exemple.

Le respect des engagement du CAPE reste le fil conducteur et nul doute que les couveuses tentent au minimum de limiter l’intégration de projets qui nécessitent d’autres investissements ou une réglementation plus lourde, une assurance décennale par exemple lorsque l’on songe que le contrat ne peut être établi au maximum que sur trois ans. Même problème en ce qui concerne la signature d’un bail commercial ou à tout type de contrat en nom propre. Vous aurez également la difficulté de ne pouvoir utiliser des terminaux bancaires classiques.

Juridiquement donc, le bénéficiaire d’un CAPE ou couvé est donc parfaitement lié aux possibilités d’exercice de l’entité qui l’héberge. Pour ce qui concerne la TVA, il doit adopter le système pris par a couveuse. A noter sur le sujet qu’une association peut avoir un numéro de TVA intracommunautaire et facturer la TVA sur les prestations. Si vous entrez dans ce type de dispositif pour en sortir comme auto-entrepreneur, vous changez quelque peu la manière dont vous allez facturer ensuite vos clients…

La communication en couveuse d’entreprise

Si vous devez spécifier que vous êtes titulaire d’un CAPE, vous pouvez d’ors et déjà communiquer également sur la future marque de votre entreprise ou société qui pourtant n’existera pas juridiquement. La manière de contourner le problème est de protéger sa marque dès son passage en couveuse mais le fait de le faire à titre personnel a des résonances fiscales potentielles. Prudence donc quant à la manière de le faire. Rien ne vous empêche de démarrer par la constitution d’un site Web que vous alimenterez pendant votre passage, sur le nom de domaine choisi de votre future marque. Un premier moyen de se protéger de typosquatting par exemple mais ce n’est pas l’assurance tout risque.

Avantages de la couveuse d’entreprise par rapport à d’autres dispositifs

Indubitablement, le fait d’être épaulé constitue l’avantage numéro un qui limite quelques inconvénients comme le fait de ne pouvoir accéder au chiffre d’affaires générés durant la période test. Seul la rémunération finale, si elle permet un bénéfice, permet de récupérer une partie du pécule engagé, de payer ses frais ou de constituer un apport pour le montage de son plan de financement.

La formation ensuite, partie intégrante du contrat bilatéral, permet d’améliorer ses connaissances et ses compétences pour devenir chef d’entreprise. Ce sont souvent d’ailleurs des moments idéaux pour rencontrer et échanger avec d’autres entrepreneurs. A cette occasion, et selon le contrat signé, vous développez vos compétences en gestion, en comptabilité, en management, en communication et en marketing. Quelques-unes des cordes nécessaires à l’arc d’un boss…

Enfin, et non des moindres, en gardant votre statut social d’avant couveuse, vous pouvez bénéficier d’un maintien ou du versement de vos indemnités chômage ou RSA si vous en bénéficiez. Un moyen donc de s’assurer que tout est opérationnel pour la création de votre activité et d’inciter les financeurs (organismes d’aides et banques) à vous suivre dans votre projet.

secretaire medicale

Comment devenir secrétaire médicale ou télésecrétaire médicale

Secrétaire médicale, comment peut-on devenir secrétaire médicale ou télésecrétaire médicale quand on souhaite exercer dans le secrétariat ? C’est la question à laquelle nous allons essayer de répondre dans cet article, non sans vous avoir au préalable présenté les particularités du métier passionnant de secrétaire médicale.

Petit aparté ici pour vous dire que nous vous parlerons souvent du métier de secrétaire médicale, avec un « e », car les nombreux postes de la profession sont encore pour l’heure très majoritairement occupés par des femmes, mais le métier est bien entendu ouvert aux hommes qui voudraient devenir des secrétaires médicaux.

Secrétaire médicale, un métier très particulier

Parmi les nombreuses branches du secrétariat et du télésecrétariat, il en est un, tout particulier dans son approche, mais qui à lui seul capte une grande partie de l’activité dans le secteur du secrétariat en France, le domaine médical. Les secrétaires médicales sont très nombreuses et exercent dans de nombreux cabinets médicaux (cabinets de médecins généralistes, cabinets d’ophtalmologie, cabinets de radiologie, etc.) et / ou dans de nombreux call-centers pour le compte de nombreux cabinets médicaux. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’une secrétaire indépendante ou un centre d’appels se spécialise uniquement dans le domaine du télésecrétariat médical pour répondre de façon plus précise et spécifique aux besoins des généralistes et des spécialistes qui externalisent toute la partie liée au secrétariat.

Un métier sous forme de vocation

Au-delà de la spécialisation qui est mise en œuvre, il y a une particularité qui caractérise le métier de secrétaire médicale. En effet, la secrétaire ou télésecrétaire médicale exerce, comme toutes les personnes du secteur, dans le médical. Ce domaine justifie à lui seul que tous les métiers qui y soient liés soient particuliers. Ces métiers sont riches en contacts humains, aussi bien avec les autres membres qui le composent qu’avec les professionnels des métiers commerciaux qui seront en contact avec vous et enfin, bien évidemment, la patientèle.

Pour cette dernière, elle représente elle aussi à elle seule toute la spécificité du métier de secrétaire médicale. Le dialogue avec la patientèle est quelque chose de très particulier car vous abordez avec les patients des problèmes qui les touchent au premier plan puisqu’il s’agit de leur santé ou de celle de leurs proches. Ainsi toute la partie communication de votre quotidien ne sera pas régie par les mêmes règles que si vous étiez secrétaire comptable par exemple. La façon d’aborder les gens ne sera pas la même et pourra même parfois s’avérer délicate, mais vous aurez la certitude d’effectuer un métier gratifiant et dans lequel vous vous sentirez utile au quotidien. Il s’agit par excellence du genre de métier vers lequel on s’oriente par vocation. Pour mener à bien toutes les missions qui vous seront confiées si vous souhaitez devenir secrétaire médicale, il vous faudra nécessairement être à l’écoute, savoir faire preuve d’une grande discrétion et être bien organisée et rigoureuse.

Devenez le bras droit du médecin

En choisissant de vous orienter vers le métier de secrétaire médicale, vous allez œuvrer pour le praticien, qu’il soit généraliste ou spécialisé et vous allez véritablement en être le bras droit. C’est vous qui allez retranscrire les comptes-rendus, rédiger les courriers à l’attention de ses confrères et / ou des autres services de santé, gérer les relations et autres télétransmissions avec les mutuelles et les organismes de santé pour les remboursements des soins médicaux. C’est aussi vous qui allez prendre en charge toute la partie secrétariat : déclarations, classement, archivage. C’est parce que vous allez le décharger de toutes les missions administratives que vous allez permettre au(x) praticien(s) pour qui vous travaillez de se focaliser sur l’essentiel : assurer un service de qualité auprès des patients.

Comment devenir secrétaire médicale

Vous êtes convaincue de faire partie de toutes ces personnes qui sont faites pour exercer quotidiennement un métier comme celui-là et vous voulez vous aussi devenir secrétaire médicale ? Il y a plusieurs moyens d’y parvenir, mais nous allons évoquer le plus traditionnel de tous, celui qui passe par la formation, même si il n’y a aucune restrictions pour toutes celles et ceux qui voudraient y parvenir en étant parfaitement autodidactes. Après avoir abordé la formation, nous aborderons la question du diplôme de secrétaire médicale et celles des débouchés possibles pour toutes les personnes qui sont secrétaires médicales.

Formation secrétaire médicale

Comme vous devez vous en douter, même une personne qui posséderait une grande expérience en matière de secrétariat ne pourrait pas pour autant assumer un poste de secrétaire médicale sans un certain seuil minimum de connaissances au niveau médical. C’est la raison pour laquelle la formation entrera fréquemment en ligne de compte, soit pour spécialiser des secrétaires en leur apprenant la terminologie médicale et les rudiments nécessaires à l’exercice de leur métier, soit pour les personnes qui veulent apprendre directement le métier de secrétaire médicale en apprenant conjointement la partie secrétariat et la partie médicale.

Qu’il s’agisse d’une spécialisation ou d’une formation globale de secrétaire médical, de nombreux centres de formation vous proposent un enseignement adapté pour devenir secrétaire médicale. Vous pouvez opter pour un centre de formation en présentiel ou pour un centre de formation à distance.

Diplôme de secrétaire médicale : existe-t-il ?

Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, vous ne pouvez pas passer et obtenir un diplôme de secrétaire médicale parce qu’il n’en existe pas à ce jour. Certes, il y a les nombreuses formations que nous venons d’évoquer, dont certaines seront qualifiantes et / ou vous remettront un certificat venant attester que vous avez suivi une formation vous ayant apporté des connaissances en la matière, mais il n’existe pas, à proprement parler, un « diplôme secrétaire médicale« .

Débouchés pour les secrétaires médicales

En matière de débouchés au niveau du secrétariat médical, les possibilités sont à la fois nombreuses et variées. Déjà les perspectives d’avenir sont pérennisées du fait des besoins permanents dans un secteur tel que le médical. Ensuite, les établissements de santé susceptibles de vous recruter sont nombreux dans l’Hexagone si vous y exerciez physiquement le métier : cabinets de médecin(s) généraliste(s), cabinets dentaires, cabinets d’ophtalmologie, de radiologie, hôpitaux, cliniques privées… ou si vous l’exerciez en télétravail en tant que télésecrétaire médicale : télésecrétaire indépendante spécialisée et / ou traitant aussi du secteur médical, centres d’appels spécialisés dans le secteur médical ou généralistes, mais traitant aussi de cette partie auprès de certains clients dans le domaine médical.

comment traiter les objections

Traitement des objections : Comment répondre efficacement au client ou prospect

Si vous êtes à votre compte ou même si votre activité est commerciale, vous les rencontrez forcément… Trouver des clients, c’est bien, mais il est indissociable à cette quête de devoir faire face à des objections. Et comme nous le voyons plus loin, c’est tout à fait normal et naturel de les rencontrer. Le contraire pourrait même s’avérer suspect. Petit point sur la manière de traiter efficacement cette réalité.

  1. Une objection client, c’est quoi ?
  2. Formulations possibles des objections de clients
  3. Les objections fondées et légitimes du client
  4. Raccourcis sous forme d’objection par le client
  5. Objection du client sur une incompréhension
  6. Exemples d’objections à limiter et traiter

Qu’est-ce qu’une objection de client ?

En tant qu’entreprise, vous offrez des services (par exemple un service de télésecrétariat que vous allez découper en prestations multiples, parfois bien packagées, en tous les cas en principe lisibles et adaptées à votre marché-cible. Ce sont naturellement un ensemble de propositions donc auxquelles s’opposent les objections de vos prospects et de vos clients. L’objection peut relever plusieurs aspects mais fondamentalement, elle peut se définir comme un argument opposé à une affirmation en vue de la réfuter, une raison opposable à une initiative ou à une décision, une demande quelconque. On peut également donner une objection de conscience pour reprocher, critiquer ou condamner, parfois selon des principes moraux ou éthiques.

C’est aussi, enfin, une expression très employée dans les circuits judiciaires puisque lors d’un procès, l’objection s’oppose à ce que soit prise en compte une question ou une argumentation de la partie adverse (Pensons ici à l’usage qui en est fait dans les séries américaines). Et au fond, du point de vue du client, l’objection est nécessaire, au même titre que les besoins de Maslow. Par exemple, l’objection peut être une manière de mieux connaître un sujet, pour approfondir et mieux comprendre un point particulier, pour tester et éventuellement tenter de vous déstabiliser, pour faire le bon choix (par exemple entre deux produits), pour jouer même parfois ou faire son travail lorsque votre interlocuteur est un acheteur. Bref, elle est protéiforme.

Les formulations possibles de l’objection et la manière de les traiter

Lorsque vous êtes sur le point de trouver des clients, vous vous rendez compte qu’épuiser les objections, petites ou grandes, relève de la nécessité. Il ne doit plus rester aucun doute et vous avez le formidable avantage de pouvoir les identifier, pour y répondre bien sûr,mais aussi pour faciliter votre argumentation et le déroulé des entretiens physiques, téléphoniques et mails :).

Des objections en raison d’une insuffisance de l’offre

Par principe, une objection peut être réelle ou sincère, feintée, fondée ou non, orale, écrite ou verbale. La manière dont il va la formuler pourra donc être perceptible comme quelques chose de fondé et sincère par exemple si votre offre ou proposition commerciale essuie des manques. Le client ou prospect a donc  parfaitement raison d’objecter ; Et dans votre démarche de constante efficience dans votre métier, votre intérêt est d’y répondre a minima, même si vous ne transformez pas. Épuisez toujours d’autant que si vous le faites, vous aurez de bonnes chances de conclure. Ces objections sont en plus une occasion pour vous de retravailler votre offre et c’est formidable en soi.

Les objections que formule le client pour faire des raccourcis

Plus délicat, ce type d’objection est formulé par les clients qui n’y croient pas. Presque ingérable en apparence au téléphone par exemple, il vous faudra toutefois y répondre assez rapidement et recentrer la conversation vers d’autres sujets. Dans tous les cas, vous remarquerez ces objections clients assez facilement du fait de leur caractère non sincère, parfois même agressif. Soyez bref dans le traitement et passez à autre chose.

Parfois le client objecte à tort, souvent par méprise ou incompréhension

Dans un certains domaines d’activité, le client est persuadé d’avoir suffisamment de connaissances pour objecter un argument. Et si la réalité est tout autre et que vous l’avez constaté parce que vous êtes professionnel par exemple, vous devez néanmoins lever tous les doutes. C’est toujours intéressant de toute manière de pouvoir renverser des a priori et très certainement, au moyen de la preuve par exemple, conclure l’affaire beaucoup plus facilement.

Quelques objections parfaitement habituelles et réponses non moins connues

C’est très culturel mais les objections que l’on rencontre le plus souvent sont très simples et ressemblent à ceci : « Je vais réfléchir », « Je n’en ai pas besoin », « Je n’ai pas le temps », « C’est trop cher »… En réalité, il existe derrière ces objections formulées une autre forme d’objection qu’il faut essayer de comprendre.

  1. Prenons l’exemple du « trop cher », il peut être manipulable dans la réponse par des silences. Si vous ne donnez pas de réponse parfois, vous obtenez une précision comme « C’est trop cher parce que j’ai trouvé mieux… » Excellent car maintenant vous avez la possibilité de solliciter des précisions supplémentaires et de mettre en avant les avantages de votre produit ou la complétude de votre offre. En d’autres termes, la réponse indirectement formulée au client est la suivante : « trop cher par rapport à quoi ? ».
  2. « Je vais réfléchir » = Réfléchir à quoi précisément ? Alors mettez-y bien entendu les formes : >Vous comprendrez qu’il me serait pratique de pouvoir vous aiguiller dans votre réflexion. A quoi réfléchissez-vous particulièrement ?
  3. « Je n’en ai pas besoin » = Je comprends parfaitement, mais pourriez-vous m’expliquer pourquoi vous n’en avez pas besoin ?
definition et calcul du seuil de rentabilite

Qu’est-ce que le point mort ou seuil de rentabilité ? Le calcul saisonnier ?

Vous lancez votre projet de secrétaire indépendante et vous avez besoin de prévisions, d’un tableau de bord de trésorerie mais aussi d’analyse a minima de votre rentabilité. Ce qui est important, au début, c’est de vérifier l’équilibre entre exploitation et financement, vérifiez dans quelle mesure votre nouvelle entreprise sera rentable et si vous êtes en mesure de dégager assez de ressources pour assurer son développement ; Vous rémunérer en tant qu’apporteur de capitaux ou dirigeant TNS au même titre que vous aurez un œil sur votre trésorerie et votre BFR.

  1. Définition
  2. Règles d’or du calcul
  3. Comment le calculer ?
  4. Charges variables
  5. Charges fixes
  6. Calcul de la Marge sur Coûts variables
  7. Exemple de calcul
  8. Calcul du point mort avec saisonnalité
  9. Calcul pour une secrétaire freelance

Définition du point mort prévisionnel ou seuil de rentabilité

Le point mort ou autrement appelé « seuil de rentabilité » représente le point d’équilibre entre les charges et les produits de l’exercice. En d’autres termes, c’est le chiffre d’affaires prévisionnel minimum à atteindre pour ne pas faire de perte. Le point mort peut se calculer idéalement sur une date das l’année représentant le volume de chiffre d’affaires minimum pour avoir ensuite une part bénéficiaire. Certaines activité, pour ne pas dire toutes, sont soumises à une saisonnalité qu’il est bon de prendre en compte. De ce fait, si votre activité de télé-secrétaire par exemple, est plus réduite au mois de juillet et au mois d’août, vous pouvez supposer que votre date à laquelle vous devenez bénéficiaire sera supérieure à ces mois (Si c’est avant, bravo) voire l’année suivante si votre activité ne génère pas assez de rentabilité !

Les règles d’or de calcul du seuil de rentabilité

Penser en nombre de ventes ou de contrats obtenus semble une bonne première démarche. La réflexion se pousse donc sur la manière dont vous allez acquérir de nouveaux contrats et fidéliser votre clientèle, mettant en balance ici un point crucial qui est le réalisme de votre projet d’installation. Lancer une activité de télésecrétariat sur la base stricte e quelques clients réguliers n’est pas suffisant puisque vos besoins de rémunérations vont interférer, que le fait d’être à son compte (TNS ou travailleur non salarié par exemple) implique une montée progressive des charges dans le temps. Les appels à cotisation ne seront pas égaux sur la durée et il est fort probable que vous ayez des difficultés à renégocier les contrats e sous-traitance à la hausse de la même manière.

Comme évoqué plus haut, essayez de budgéter votre chiffre d’affaires prévisionnel et de le séquencer mois par mois pour ne pas avoir une vision trop lisse de votre activité nécessairement soumise à saisonnalité.

Comment calculer le point mort ou seuil de rentabilité ?

Il vous faut dans un premier temps reprendre le compte de résultat prévisionnel ou ceux de l’entreprise que vous reprenez et répartir l’ensemble des charges présentes dessus en deux catégories :

Les charges variables dans le calcul du point mort

Les charges variables par nature varient avec le chiffre d’affaires. Cette dénomination seule suffit à en déduire l’autre catégorie, les charges fixes ou dites structurelles. Parmi les charges variables, appelées également opérationnelles, vous trouverez tout ce qui relève des approvisionnements, de la sous-traitance, des frais de livraisons liés aux marchandises, des commissionnements si vous en avez. A noter qu’en poussant le détail, vous pourriez segmenter une facture de téléphone ou d’EDF en une partie fixe et une partie variable (liée à la consommation croissante du fait d’une activité plus intense) mais passons…

Les charges fixes dans le calcul du seuil de rentabilité

Laissons classiquement dans le calcul l’EDF comme une charge fixe au même titre que le téléphone mais ajoutons également à cette catégorie les assurances, les charges sociales (qui dans la réalité ne sont pas fixes mais tributaires de votre rentabilité le plus souvent), le loyer, les salaires (si vous avez des commerciaux, vous voyez que là aussi il est possible de faire un distinguo entre la partie fixe et variable), les agios de crédits, etc.

Calcul de la Marge sur charges variables et du taux de marge

A partir de ces éléments, calculez la marge sur charges variables (MSCV) en faisant la différence entre le chiffre d’affaires hors taxes et les charges que ce chiffre a généré. Calculez également le taux de marge sur charges variables correspondant à la division de la marge sur Charges variables (MSCV) par le chiffre d’affaires et enfin le point mort en divisant les charges fixes par le taux de marge sur charges variables :

(Marge sur charges variables / Charges variables) = Taux de Marge sur charges variables

(Charges fixes / Taux de marge sur charges variables) = Point mort

Si vous avez bien suivi, les charges variables sont cruciales au plus haut point car elles augmentent avec votre chiffre d’affaires. Les charges fixes quant à elles, si elles sont réduites, vous optimisez votre rentabilité !

Exemple de calcul de Point mort

Pour les besoins de la démonstration, prenons un commerce qui réalise ces chiffres annuels :

Ventes 200000 € HT

Prix d’achat des marchandises vendues : 120000 € HT

Autres charges variables : 10000 € HT

Le total des charges variables s’élève alors à 130000 € HT

La marge sur coût variable (MSCV) représente alors 70000 €HT (200000 – 130000)

Le taux de marge à en déduire est lui de (70000/200000) x 100 = 35 %

Les charges fixes représentent 60000 € HT

Le point mort est donc : ((60000 x 100)/ 35) = 171428 €

Exemple de calcul de point mort avec saisonnalité :

L’entreprise ou commerce en question ne vend pas de l a même manière chaque mois. Si l’on prend en compte un calendrier de 30 jours par mois tout au long de l’année, on s’aperçoit que le seuil de rentabilité est atteint assez tard. Pour cela, il suffit de calculer le chiffre d’affaires cumulé tout au long de l’année.

Mois Chiffre d’affaires mensuel Chiffre d’affaires cumulé
Janvier 15000 15000
Février 14000 29000
Mars 19000 48000
Avril 18000 66000
Mai 18000 84000
Juin 12000 96000
Juillet 10000 106000
Août 8000 114000
Septembre 18000 132000
Octobre 18000 150000
Novembre 20000 170000
Décembre 30000 200000

Si l’on reprend le calcul du seuil de rentabilité initial, on se rend vite compte que le commerce en question va commencer à être rentable à partir de décembre. Allons un peu plus précisément dans la date : Fin novembre, il aura réalisé 170000 €HT de chiffre d’affaires, il lui reste donc à vendre 1428 € au mois de décembre (ouf!). en décembre, il réalise finalement 1000 € par mois (30000/30), c’est donc près de midi le 2 décembre que la rentabilité démarre 😉

Exemple de calcul pour une secrétaire freelance

En tant que secrétaire freelance ou télé secrétaire, vous pourrez par exemple facturer des contrats de prestation mois par mois. Dans le cas présent, la détermination du chiffre d’affaires va se faire à partir de tarifications de 3 mois au prix de 300 € la journée (vous êtes bien sûr libre de fixer d’autres prix) :

Mois Chiffre d’affaires mensuel facturé Chiffre d’affaires cumulé
Janvier 5 jours à 300 soit 1500 1500
Février 8 jours à 300 soit 2400 3900
Mars 10 jours soit 30000 6900
Avril 15 jours soit 4500 11300
Mai 10 jours soit 3000 14300
Juin 10 jours soit 3000 17300
Juillet 3 jours soit 900 18100
Août – (pas terrible cette époque là…) 18100
Septembre 10 jours soit 3000 21100
Octobre 10 jours soit 3000 24100
Novembre 15 jours soit 4500 28600
Décembre 10 jours soit 3000 31600

Les charges variables sont relativement faibles et on peut estimer un taux de marge sur coût variable de 80 % (à vous tout de même de vérifier sur papier).  Pourtant les charges fixes se révèlent plus importantes en raison des charges sociales, du loyer, etc : 15000 €. Le point mort est ici de ((15000 x 100)/80) = 18750 €. Potentiellement, le revenu démarrerait donc vers le début du mois de septembre, dans la journée du 7 septembre.    18750-18100 = 650 € ;  3000/30 = 100 € par jour ; 650/100 = 6,5

100 raisons d etre secretaire

100 raisons d’être secrétaire avec humour bien sûr

Mais quel est ce métier ? Les secrétaires sont partout, mais souvent elles sont assez discrètes, sauf dans Mad Men, mais c’est ce n’est pas la réalité. Qui sont-elles réellement ? Pourquoi faire ce métier ?
La liste suivante est une tentative pour y répondre, il est vrai avec une petite touche d’humour que l’on appréciera à sa juste valeur…

100 raisons pour devenir secrétaires….ou pas. Nous vous laissons seul juge.

Être Secrétaire, avec une bonne place ou non c’est :

  1. c’est avoir de l’imagination, « non Monsieur, le docteur ne peux pas vous parler, il invente à l’instant même un vaccin contre le sida »
  2. c’est avoir une mémoire totale, quand on pense que des chercheurs essaient d’inventer des ordinateurs toujours plus gros alors qu’il suffit de cloner une secrétaire.
  3. c’est réaliser parfois un travail ingrat et ensuite écouter les autres venir se plaindre de la difficulté de leur travail….
  4. c’est, après le week-end il y a beaucoup à faire,
  5. le mardi, c’est chargé,
  6. le mercredi, c’est le milieu de semaine le pic d’activité,
  7. le jeudi, je gère ce que je n’ai pas eu le temps de faire le mercredi,
  8. le vendredi, c’est préparer le travail pour la semaine suivante,
  9. c’est être capable de voir qu’il manque le n° 5 dans cette liste.,
  10. c’est de ne pas avoir besoin de vérifier l’absence du N° 5, elle sait qu’elle l’a vue à la première lecture…. Alors que les autres sont remontés.
  11. voire les photes du premié cou d’œil, ….cela ne marche pas tout le temps,
  12. aimer les autres,
  13. être une femme dans 95% des cas,
  14. entendre dans la bouche d’un collègue que c’est un poste administratif et non productif et ne pas lui tordre le cou!
  15. se rendre compte que pendant votre absence, plus personne n’a travaillé correctement,
  16. Être secrétaire, c’est rentrer d’une absence courte et de voir la montagne de documents que les gentils collègues ont posé (ou jeté) sur son bureau,
  17. imaginer travailler sur certains point dans la journée, et de ne jamais y arriver,
  18. gérer les stocks et de se rendre compte à quel point, certains viennent chercher un crayon plus souvent qu’ils ne viennent chercher une feuille dans le stock….,
  19. accepter de ce voir greffer un combiné téléphonique au visage,
  20. être au centre de tous les cancans de la boîte,
  21. entendre chacun se livrer,
  22. voir débarquer vos collègues dans votre bureau pour connaître les cancans.
  23. écouter, mais le garder pour soi,
  24. être Freud,
  25. la capacité de maîtriser un téléphone qui a plus de touches qu’un clavier d’ordinateur.
  26. ne pas s’énerver, avec toutes ces touches,
  27. ouvrir sur son ordinateur, un agenda, une base de données, un tableau excel, une lettre word, deux intranets, et se demander pourquoi l’ordinateur rame,
  28. 20% de courage, 20% de persévérance, 20% de calme, 20% de patience, 20% de répétition et 20% de tolérance,
  29. de ne pas toujours aimer les chiffres,
  30. gérer les congés et les RTT des salariés,
  31. de voir des collègues qui essaient de gruger sur leurs CP, via un baratin que vous avez entendu 100 fois,
  32. secrétaire, c’est faire fantasmer 50% de ses collègues masculins qui fréquentent un peu trop certains sites,
  33. secrétaire, c’est ramener ces mêmes collègues à la réalité pour leur faire comprendre que ce sont des gros lourds, mais avec beaucoup de douceur, sinon ils vont se vexer,
  34. d’entendre des blagues salaces,
  35. entendre les commentaires sexistes sur d’autres collègues,
  36. aimer les autres,
  37. remarquer que le N° 37 est identique au N° 12,
  38. gérer un peu tout, et accepter que personne ne le voie,
  39. se faire engueuler, pour un de ses collègues qui ne veut pas prendre l’appel.
  40. penser pour les autres,
  41. être,
  42. inhumain,
  43. organiser un évènement,
  44. influencer le/la responsable mais sans que cela ne se voit,
  45. omnipotent et omniscient dans l’entreprise,
  46. dieu,
  47. finir à l’hôpital, pour cause de surmenage,
  48. c’est dément quand on y pense,
  49. le pied,
  50. génial,
  51. être mal payé(e),
  52. finir sa journée très fatigué(e),
  53. être disponible,
  54. être effacé,
  55. connaître les dates d’anniversaires de tous ses collègues,
  56. est un sacerdoce,
  57. un métier prenant,
  58. passionnant,
  59. épanouissant,
  60. savoir que chacun est important dans une entreprise,
  61. être l’héroïne de nombreux films,
  62. porter une jupe des talons et…souvent des lunettes,
  63. parfois être un stéréotype,
  64. savoir l’accepter,
  65. parfois se servir des stéréotypes…, 😉
  66. parfois être télé,
  67. reprendre les soixante raisons précédentes et les multiplier par le nombre de clients !
  68. reprendre les 60 raisons précédentes et les réaliser à distance.
  69. aimer lire des listes à la Prévert,
  70. parfois un peu difficile,
  71. avoir un emploi polyvalent,
  72. apprendre des noms complexes, pour le scrabble c’est un avantage,
  73. sera le dernier métier à être remplacé par une IA….Aucune machine ne peut lire un médecin,
  74. croiser beaucoup de personnes,
  75. c’est un peu comme être Shiva avec ses 12 bras,
  76. devenir un maître Zen, indispensable avec les personnes au téléphone,
  77. un crédo,
  78. réfléchir et agir…..vite,
  79. savoir gérer les 272 priorités,
  80. pouvoir classer un document uniquement en regardant l’enveloppe,
  81. parfois un peu garde du corps, « vous n’entrez pas !!!»
  82. n’est que gérer, anticiper, prévoir, seconder, ranger, réserver, prévenir, organiser, classer, téléphoner, corriger, accueillir, rassurer ……
  83. pouvoir porter des lunettes et rester quand même sexy,
  84. sourire, même quand on en a pas envie,
  85. c’est,
  86. être disponible,
  87. être la première personne que le visiteur va apercevoir,
  88. le Ying sans le Yang….Oui c’est possible,
  89. gagner la coupe du monde de football, chaque jour mais en toute discrétion,
  90. un travail difficile,
  91. un très beau défi,
  92. aimer regarder un travail que recommence chaque jour,
  93. un travail qui mérite de la reconnaissance,
  94. un peu comme Goldorak qui sauve la terre….en toute discrétion,
  95. d’où le fait que si peu d’hommes le sont,
  96. se dire que 100 raisons c’est un peu long et que j’ai autre chose à faire,
  97. finir son travail professionnel, pour rentrer et commencer son autre travail,
  98. une vision de la vie,
  99. une belle tâche,
  100. un métier indispensable dans l’entreprise,
  101. c’est art de vivre,

100 Secrétaire, dans le milieu médical, le droit, le commerce, l’industrie, un ministère ou télésecrétaire. C’est être au cœur de l’action, mais ne pas en attendre de reconnaissance. Au sein d’une organisation, chaque poste compte pour viser la réussite. Ce poste clé, parfois mal payé, mal reconnu, a encore de l’avenir. L’IA remplace plus facilement les spécialistes que les généralistes multitâches. La secrétaire est très souvent un élément fédérateur au sein d’une structure.